Shiatsu et performance sportive : optimiser énergie, récupération et équilibre

Nicolas Joly
19 juin 2023
3 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 oct.

À l'origine...

Le shiatsu est intimement lié aux arts martiaux japonais. Il puise dans la même vision énergétique que le judo, l’aïkido ou le karaté : circulation du Ki dans les méridiens, équilibre du Yin et du Yang, centrage du corps et de l’esprit.

Là où l’art martial apprend à canaliser l’énergie dans le mouvement et la confrontation, le shiatsu l’oriente vers la régénération, la stabilité émotionnelle et l’entretien de la vitalité. C’est cette filiation qui en fait un outil idéal pour les sportifs : il soutient la récupération après l’effort, affine la conscience corporelle et offre un meilleur contrôle des émotions – aussi bien dans la performance que dans la vie quotidienne.

Un allié au quotidien pour le sportif exigeant

Un sportif révise son matériel : il entretient son vélo, change ses baskets usées...

Mais le corps – outil principal de la performance – demande lui aussi un entretien régulier.

Le shiatsu, art japonais fondé sur la circulation du Ki (énergie vitale) le long des méridiens, propose une réponse complète pour soutenir l’effort, accélérer la récupération et maintenir l’équilibre sur le long terme.

Je t'explique comment!

Prévenir plutôt que réparer

On ne révise pas son vélo seulement après une casse. On n’attend pas qu’une chaussure soit totalement usée pour la changer. Le corps mérite la même régularité.

Un shiatsu régulier permet de :

prévenir les blessures,
optimiser la récupération,
soutenir la performance et la longévité sportive.

Le shiatsu est plus qu’une technique de récupération : c’est un entretien énergétique global, qui relie le corps, le mental et la respiration aux cycles naturels. S'il est très efficace pour soulager les blessures liées à la l'entrainement (tendinites, douleurs articulaires...), il est tout particulièrement indiqué avant que les blessures ne surviennent.

Récupération nerveuse et musculaire : l’équilibre Yin/Yang

L’entraînement intensif met en tension non seulement les muscles mais aussi le système nerveux. Sur-sollicité, celui-ci peine parfois à revenir au calme. Le shiatsu, par ses pressions rythmées sur les méridiens, favorise le passage de l’énergie du mode Yang (activité, effort) vers le mode Yin (repos, régénération).

Cela permet :

une meilleure détente musculaire,
une récupération nerveuse profonde (souvent la clé oubliée),
un sommeil plus réparateur.

Comme me le disait un marathonien : « Je récupère en deux jours ce qui me demandait presque une semaine avant. »

Une respiration plus libre, un souffle plus puissant

Plusieurs méridiens sont directement liés à la qualité du souffle (par exemple Poumon, mais aussi Coeur). En libérant les tensions du diaphragme, de la cage thoracique et des épaules, le shiatsu restaure une respiration ample et fluide.

Résultat : meilleure oxygénation, endurance accrue, plus grande aisance dans l’effort.

« Depuis mes séances, je sens l’air descendre plus bas. En course, je fatigue moins vite. »

Concentration et clarté mentale

Dans le shiatsu, l’équilibre du Ki influence directement l’esprit (Shen). Quand l’énergie circule harmonieusement, la pensée devient plus claire, la concentration plus stable.

Une basketteuse confiait : « Avant j’étais dispersée sur le terrain. Aujourd’hui, j’arrive centrée, lucide, prête. »

Vitalité quotidienne et gestion des émotions

Chaque saison influence le corps différemment selon les organes et méridiens associés :

au printemps, le Foie et la Vésicule biliaire (décision, élasticité) ;
en été, l'élément du Feu, avec entre autre Coeur et Intestin Grêle (joie, endurance) ;
à l’automne, le Poumon et Gors Intestin (respiration, résistance) ;
en hiver, les Reins et Vessie (volonté, puissance vitale).
à l'intersaison Estomac et Rate/pancréas (Centrage et force)

En rééquilibrant ces flux énergétiques, le shiatsu renforce la vitalité, aide à mieux gérer le stress et stabilise les émotions.

Un triathlète m’a dit : « Je ne me laisse plus submerger par la pression d’avant-course ou par les gorsses semaines d'entrainement comme c'était le cas auparavant. Je garde mon énergie pour l’épreuve. »